Mission Burkina Faso

 

 Chronique Missionnaire du Burkina Faso

  Depuis près de 2 ans, pour des raisons familiales, j’avais interrompu mes missions en Afrique de l’Ouest sur le terrain, tout en gardant le contact avec plusieurs serviteurs de Dieu, et commençant même via internet à travailler avec le  Pasteur Joseph à Bogandé, et Pasteur Samuel à Bobo Dioulasso, les deux au Burkina Faso.

    Mon cœur souffrait au-dedans de moi d’avoir  interrompu les voyages missionnaires et tout récemment, je compris mieux ce lien fort, indestructible, qui m’unit à nos frères Africains. En effet, le Seigneur ouvrit mes yeux sur ces temps reculés où Noirs et Blancs ramaient sur les même galères, les uns esclaves et les autres persécutés pour leur foi. Mais l’Evangile, lui n’était pas lié, car bien avant Abraham Lincoln, Nelson Mandela ou Marthin Luther.. un Homme, Fils de Dieu, réalisa un rêve, le plus beau des rêves de Dieu, et réconcilia les familles des peuples en mourant sur une Croix. Et là, sur ces galères, les uns évangélisant les autres, voilà que la puissante valeur rédemptrice du Sang de Jésus vint nous unir, apposant le sceau de la perfection de notre Dieu sur nos différences. Cette révélation ancra davantage au plus profond de mon être l’amour divin et inconditionnel.

    Enfin, après bien des pas de foi pour mettre en œuvre la vision de Bethesda donnée par Dieu au Pasteur Joseph, je réservais un billet d'avion via Ouagadougou, afin de voir sur le terrain comment aller plus loin. Un programme de visites d’églises de brousse fut organisé en parallèle tout au long de ce mois de Mai, et un rendez vous fut pris avec le Pasteur Samuel à Bobo Dioulasso pour le dernier week-end.

Christian et Laurence Koechlin, fondateurs de la Maison Elim à Tourrette Levens, et ayant commencé à soutenir le travail de Pr Joseph, programmèrent de leur côté leur venue pour une semaine en milieu de mois, missionnés par leur église locale. De nombreux rendez-vous furent pris avec différentes autorités de la ville de Bogandé.

    Le 5 Mai, dans un débordement de joie, nous nous embrassions avec les bien aimés venus m’accueillir à l’aéroport : Germaine, Evelyne, Pasteurs Joseph et Paul ! « Rien que du bonheur » !! disent certains, mais comment exprimer l’hospitalité Africaine ?? Il n’y a pas que le son du tam tam pour vous faire danser !! là-bas, tout rythme et  danse : le rire, la voix, le regard ! Nous venons avec le désir d’aider, mais nous avons tout à apprendre de leur hospitalité, de leur simplicité, leur amour déjà offert dans un sourire, un cri de joie, des bras grands ouverts.  

     Dès le premier week-end, nous partîmes en direction de Niou, à une soixantaine de kilomètres de Ouagadougou, où je devais prêcher et exercer le ministère dans une église des Assemblée de Dieu. Niou étant le village natal de ma chère fille spirituelle, Germaine, laquelle fut une précieuse collaboratrice tout au long de cette mission. Arrivés au village, nous eûmes la surprise d’apprendre que beaucoup nous attendaient depuis l’avant-veille ! Les réunions commencèrent le samedi soir et jusqu’à l’aube, puis le culte dominical se prolongea jusqu’en milieu d’après-midi !

Beaucoup furent guéris et libérés, et le Seigneur nous donna des révélations même concernant tout le village ! Lors du culte, c’est avec toute l’église que nous priâmes afin de proclamer la puissante autorité de notre Seigneur Jésus par Sa parole ! Son royaume étant avancé, tous furent bénis, visités, renouvelés et oints pour « aller plus loin » ! Les Pasteurs venus là, d’autres villages, se joindre à nous durant ces réunions, furent très étonnés de la démonstration de la puissance de notre Dieu, et même à travers … « une femme », et l’un d’eux le reconnut publiquement !! Gloire soit rendue à notre Dieu, car ceci est l’un des signes du réveil près d’arriver dans ces derniers temps ! C’est comme le nuage que vit le serviteur d’Elie, gros comme la paume de la main ! Du reste, je profitais de mon passage à Ouagadougou pour assister à quelques réunions chez le Pasteur Mamadou KARAMBIRI, et à ma plus grande surprise, lui-même prêcha sur les thèmes de : « Libérer la femme » et « Pourquoi le diable hait-il autant la femme ? » WAOUH !!!! Oui, le réveil est là !!

  De Niou, nous partîmes via Bogandé en faisant escale par le village du Pasteur Joseph, Bilanga Yanga, où nous attendaient tous les membres du « Comité de Développement du Village ». La chaleur étant torride, ils patientaient sous un arbre depuis tôt le matin, alors que de notre côté, le véhicule prêté gracieusement par la belle famille de Pr Joseph, donnait de grands signes de fatigue  et nous obligeait à de fréquents arrêts pour ne pas griller le moteur !! Cependant, cette première prise de contact avec ces amis du Comité de ce village m’éclaira un peu plus pour tout ce qui concerne les nombreux besoins de ces régions reculées en brousse et quasiment coupées de tout, et particulièrement pendant la saison des pluies où les pistes aménagées deviennent impraticables. « Ce sont les quelques ONG établies là qui nous permettent de survivre» témoignent-ils, pour le reste, « chacun se cherche » ajoutent-ils encore ! En les observant, avec leurs grands sourires et les yeux encore plein d’espoir, alors qu’ils m’expliquent dans le détail tous leurs projets de développement en attente de sponsors, mon cœur se brise au-dedans de moi. Aussi loin que je regarde alentours, c’est désertique, la terre est rocailleuse, desséchée et la chaleur autant que la pauvreté deviennent oppressantes, écrasantes ! Arrivée à Bogandé, le même constat ! Et en cette saison, sur les marchés, sinon les mangues nous ne trouvons pas grand-chose !.. Cependant encore une fois la joie, l’hospitalité, l’amour,.. étaient au rendez-vous lorsque je franchissais le seuil de « Bethesda » la maison de la bonté de notre Dieu donnée à Pasteur Joseph et Jeannette, son épouse, lesquels accueillent déjà Pobedo une jeune orpheline et Lysia une fillette dont la rentrée scolaire est prévue pour le mois d‘Octobre. Une première journée de rencontre avec les douze enfants secourus eut lieu dans la maison et fut renouvelée lors de la venue des époux Koechlin. Nous rencontrâmes le maire et différentes autorités chargées d’administrer la ville, mais aussi les responsables de l’action sociale.

    Durant cette première semaine je me rendis aussi en « brousse profonde » et visitais les villages de :

_Koussodougou où je rencontrais le Pasteur Zacharie, un homme avec un cœur si grand  pour les enfants. Il témoignait qu’il allait les chercher avec une charrette en divers lieux !! Ils étaient très nombreux à assister à la réunion, participant avec les chants et les danses ! Que de moments glorieux et bénis !

_ Banouassi où le Pasteur Paul avait programmé une veillée qui se prolongera aussi jusqu’à l’aube. Là encore le Seigneur manifesta Sa grâce merveilleuse et vraiment tous furent édifiés, encouragés, secourus, chacun en fonction de son besoin. Je rencontrais à plusieurs reprises le Pasteur Paul, Evangéliste infatigable parcourant en moto et  sans se lasser tous ces villages de brousse. Il a implanté une douzaine d’églises avec si peu de moyens que je ne pouvais que saluer sa foi et son courage, en même temps que prendre un peu plus conscience des énormes besoins de ces jeunes serviteurs qui acceptent de payer le prix pour servir l’Evangile de Christ. Là-bas, dans ces villages, pas de sonos sophistiquées, pas de supers instruments de musique dernier cri, même pas de micro,.. Tu finis la croisade sans voix, épuisé, étalé à même le sol pour le repos du combattant !!.. Ce qui brise un peu plus le cœur quand tu observes le standing de certains autres serviteurs de Dieu !! Et je ne puis m’empêcher de redire le texte de l’Evangile où notre Seigneur parle de l’homme riche, vêtu de pourpre et Lazare couché à sa porte !!  

    En bref, je terminais cette semaine en prêchant au culte  de l’église locale des AD, dirigé spécialement ce jour là par les femmes, et toutes furent visitées et exultant leur joie et leur reconnaissance à notre Dieu

    Revenus à Ouagadougou Pasteur Joseph, Germaine et moi-même occupâmes une bonne partie de la semaine à préparer la venue des époux Koechlin, que nous accueillîmes tous ensemble à leur arrivée à l’aéroport. Dès le lendemain ils repartirent en direction de Bogandé où ils étaient attendus pour différentes réunions dans l’église des AD avec le Pasteur Principal Jean. Je les y rejoignis en bus après avoir passé  le week-end à Ouagadougou, assistant donc au séminaire de Pentecôte organisé par CIE-MIA, le ministère du Pr Karambiri. Je retrouvais Christian et Laurence Koechlin vraiment très enthousiastes :« l'accueil fut plus que chaleureux. Des frères et soeurs faisant souvent plusieurs kilomètres à pied dans la brousse et sous plus de 40°C , pour nous souhaiter la bienvenue et nous offrir, l'un une poule ou une pintade vivante, l'autre un plat de riz. », témoignent-ils  dans leur lettre de nouvelles. Ils reprirent leur vol via la France, après une semaine fort chargée en rencontres avec les autorités de la ville, 2 réunions de femmes où Laurence enseignait et répondait aux questions de nos sœurs. Une journée repas fut aussi organisée avec les enfants secourus et leurs accompagnateurs, mais aussi le responsable de l’action sociale, les Pasteurs et autres responsables de l’Association Foi et Œuvres.

     Pour terminer cette mission, après le départ des amis Français, je repris le bus seule et en direction de Bobo Dioulasso où le Pasteur Samuel Sanou et son épouse Louise, m’accueillirent aussi avec tant d’amour fraternel. Je découvris vraiment un homme et une femme ô combien éprouvés dans leur ministère, mais des ouvriers, ainsi qu’il est écrit dans la Parole « qui n’ont point à rougir » car ils vivent et servent dans l’intégrité l‘Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Pour ce qui concerne l’exercice de mon ministère là-bas, Pasteur Samuel s’étant lui-même exprimé, je donne seulement le lien du blog : Ministère du Pasteur Samuel et Louise SANOU: Temps de rafraichissement spirituel à l'Eglise de l'Evangile Intégral de Colsama

 Par ailleurs, j’ai vraiment beaucoup aimé la ville de Bobo Dioulasso, laquelle était autrefois la capitale du Burkina Faso. Les époux Sanou ont non seulement travaillé à l’implantation d’églises depuis plus de 25 ans, mais aussi dans des actions humanitaires très concrètes et en créant la Fondation FWS. Après m’avoir conduite visiter un terrain donné par la municipalité et où un dispensaire est en construction, nous nous sommes mis d’accord pour un partenariat, une « main d’association », et en particulier construire sur ce terrain les locaux d’un orphelinat et éventuellement d’une maison d’accueil pour les mamans en difficultés avec leurs enfants, afin de ne pas séparer ceux-ci de leurs mères lorsqu‘elles viennent pour les abandonner faute de moyens suffisants.

 

 

 

 

    Depuis plus de 20 ans maintenant j’avance par la foi, espérant contre toute espérance que les promesses données par le Seigneur vont se réaliser ! J’ai commencé les voyages missionnaires depuis février 2000, oeuvrant même en Côte d’Ivoire au plus fort de la crise qui a secoué ce pays, et ainsi que le dit le Ps 124, « sans la protection du Seigneur, j’aurais été engloutie vivante » !

      Au terme de ce mois passé au Burkina Faso, j’ai décidé de revenir là, à Bobo Dioulasso dans le but de continuer l’œuvre du ministère du Lys des Vallées. Je cherche actuellement à louer une grande maison avec l’objectif de commencer aussi à accueillir des orphelins et des enfants en difficultés. Il y en a  que j’ai adopté de cœur, et rien n’est encore vraiment commencé, que déjà je suis sollicitée pour prendre des enfants dans le besoin!!

    L'Association « Amour en Action » est aussi très motivée de s’impliquer !  Le Magazine JDM, et en particulier mon ami Jean Luc Dubé œuvre constamment pour relever le défi de la pauvreté dans ces pays Africains tellement meurtris.

    A travers cette chronique, je lance un appel à tous ceux qui auront un cœur bien disposé, de se joindre à nous, car c’est ENSEMBLE que nous rebâtiront les villes et les villages, libèreront les captifs, guériront les malades, etc.. ENSEMBLE, que le Royaume de Dieu est avancé. Nous sommes dans un temps où le Seigneur notre Dieu lève une nouvelle génération, d’hommes, de femmes, d’enfants même, qui ne « vont pas s’embarrasser des affaires de cette vie », ni faire « aucun cas de leur vie comme si elle leur était précieuse », mais vont « courir vers le but », par amour et empressés de plaire et obéir à leur Seigneur Jésus en accomplissant les œuvres qu’Il a préparées d’avance et qui honorent Son nom.

     Les besoins sur le terrain sont nombreux et vont se diviser en deux départements :

1- Le côté spirituel, géré par le ministère Lys des Vallées, en partenariat avec le Pasteur Gaston Kouadio de Côte d’Ivoire, le Pasteur Sanou à Bobo Dioulasso et le Pasteur Joseph LANKOANDE à Bogandé, Burkina faso, le Pasteur Paul à Piéla, Burkina Faso, l’Evangéliste Jean-Luc Dubé du Canada, et d’autres déjà désireux de se joindre à nous, pour l’implantation des églises locales, le soutien aux serviteurs de Dieu, l’évangélisation, les croisades, les séminaires, la formation de disciples etc..

 2- Le côté humanitaire, déjà mis en œuvre en partenariat avec :

  • La Fondation FWS, implantée à Bobo Dioulasso, pour la construction sur le terrain de tous les locaux, maisons, etc..
  • JDM Magazine fondé au Canada mais oeuvrant à relever le défi de la pauvreté dans les pays Africains, le journal est aussi maintenant édité en Anglais et atteint de nombreuses nations.
  • Une rencontre est aussi prévue prochainement avec les responsables de l’Association Amour en Action.

Pour nous soutenir, cliquez sur ce lien : FAIRE UN DON

 

  mailto:suzannemairet@live.fr   

LIENS :

Temps de rafraichissement à Bobo Dioulasso

                                                                                                       

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