LYS DES VALLEESUn Ministère d'Amour |
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LETTRE AUX FEMMESPour un Mouvement International de Solidarité, De la Femme en Faveur de la Femme.
Je voudrais pleurer jour et nuit ceux qu’a vu succomber la fille de mon peuple ! Jer 8 / 23
J’avais déjà écrit et envoyé en maints endroits du globe, le texte qui suit en Juillet 2002, alors que j’étais sur le champ missionnaire à Abidjan, et dans de grandes difficultés. A cette époque, durant mon sommeil, je me vis comme en esprit sur mon lit et des gouttes d’eau tombaient sur mon visage. Etant à la saison des pluies, je crus qu’il pleuvait dans la chambre, quand soudain, je réalisais la Présence du Seigneur, et je dis : « mais Seigneur, c’est Toi, Tu pleures ? ». Tout mon visage était littéralement inondé de larmes, mon cœur était serré de douleurs, et machinalement, je passais la main sur mon visage et, je ne sais pourquoi, je regardais ma main, et à ma plus grande surprise je vis du sang ! Et dans un soupir inexprimable je dis encore « Seigneur » ! et ce moment cessa. Réveillée alors, je touchais mon visage, mais il était sec, et pourtant, tout s’était passé comme si j’étais réellement éveillée. Jamais, je ne pourrais oublier cet instant de communion à Sa douleur ! Un ou deux jours passèrent, et je me retrouvais avec une responsable régionale des femmes, et je lui demandais pourquoi elle n’organisait pas un séminaire pour encourager toutes ces femmes, tellement en souffrance ici. Elle me répondit aussitôt : « nous n’avons vraiment pas les moyens ». Je ne dis rien, mon cœur était trop serré, et je la laissais aller. Restée seule, je réfléchis comment les aider. Ce jour là, mon compte avait atteint la limite du découvert autorisé, les quelques soutiens que j’avais de manière occasionnelle se faisaient de plus en plus rares, sans doute le temps, l’éloignement : « Loin des Agée de 64 ans, après presque 30 ans de vie chrétienne, dont 7 passés en formation jusqu’en 1997, dans l’église que dirigeait feu le Pasteur Truschel à Grenoble, puis A l’heure actuelle, par cette lettre, je veux lancer un appel aux femmes de bonne volonté et désireuses de se parer de bonnes œuvres en s’investissant concrètement dans des actions humanitaires qui le sont réellement ! Dans la parabole de l’homme riche, « vêtu de pourpre », et Lazare le pauvre ulcéreux couché à sa porte : un jour, alors que je pleurais à genoux devant le Seigneur pour aider Ses petits d’Afrique, Il m’a alors révélé que l’homme en rouge pourrait tout à fait être l’église devenue religieuse, et Lazare, tous ces pauvres pour lesquels je supplie et lesquels sont « couchés à sa porte » ! Mon Jésus, dans Sa grâce, m’a donné de ne jamais mendier ma vie, car Il a toujours pourvu à mes besoins, et tout ce que je suis, tout ce qu’Il me donne est à Lui, et je n’ai besoin de rien, car Il fait mes délices, Il est ma récompense. Mais dans le cas présent, il y a comme un cri dans mon cœur, comme un S.O.S, comme un état d’urgence. Jésus pleure sur l’état de Son Eglise, car trop de membres de Son corps, et même des serviteurs et des servantes sont devenus comme « l’homme riche ». Même en Afrique, alors que tant de misère, je rencontre des serviteurs qui vivent dans des « palais », alors que leurs propres frères sont couchés à leur porte, par familles entières, dans des taudis de 3 m2 de planches pourries ! Ma sœur, allons-nous continuer de vivre tranquillement notre petite vie chrétienne, quand le monde se meurt, que les âmes gisent à notre porte ? Sincèrement, je sais que çà ne se fait pas trop, dans nos milieux évangéliques, que des missionnaires osent parler comme je le fais. Normalement, si tu es missionnaire, c’est que tu as accepté de souffrir, et donc, c’est plus digne, mais surtout moins dérangeant de le faire en silence ! Mais j’endosse seule l’entière responsabilité de tout ce que j’écris. Et je suis, une des voix, parmi tant d’autres, qui crie dans le désert, afin d’aplanir les chemins du retour de notre Jésus. Partout, dans le Corps de Christ, l’on parle, et à juste raison, de repentance. Si vous réalisez vraiment que cette lettre est inspirée de Lui, alors, s’il vous plait, faites la connaître à toutes les femmes de votre entourage. Parlez en vraiment autour de vous. Ceci afin que naisse ce mouvement international de solidarité de femmes en faveur de la femme et l’enfant. Je suis à votre disposition pour tout ce que vous voudriez savoir de plus. Je prie que l’Onction de Ses compassions et de Sa miséricorde repose sur cette lettre, et soit communiquée à toutes celles qui ont un cœur pour Jésus. Que toute Sa riche bénédiction repose sur vous. Cachée en Lui, dans Son Amour, Suzanne Mairet Le Moulin de Blanc F. 07470 COUCOURON Tél. : +33 (0)6 61 49 89 70 - Cette jeune fille de 19 ans, étudiante, était victime d'une "attaque en sorcellerie" pratiquée par une parente à elle ! Elle mourut quelques jours plus tard !
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Ah ! Puisse ma tête se changer en fontaine, mes yeux en source de larmes.
yeux, loin du cœur », comme on dit chez nous ! Bref, j’étais là à me dire, « et si par la foi, malgré tout, je me lançais ? » C’est alors que les larmes de Jésus assaillirent mon souvenir, et comme en flash dans mon esprit, je revis tous ces cas difficiles et douloureux que je n’avais cessé de rencontrer : des veuves, des orphelins, des enfants délaissés, abandonnés, en haillons, des enfants travaillant dès leur petite enfance, des gosses en prison dans des conditions irracontables, des gamines qui meurent en couche, des bébés sacrifiés à la sorcellerie, etc. Et jusqu’à une, venant frapper à ma porte pour me donner son bébé ! La liste serait 
trop longue, si je voulais tout dire. Simplement, j’en suis arrivée à ne plus oser les visiter dans leurs taudis, faute de moyens suffisants. De plus, le Seigneur venait de me donner plusieurs songes, m’expliquant que j'étais arrivée au bout de ce que je pouvais entreprendre toute seule ou presque. J’étais là, devant notre Jésus, la gorge serrée, tellement impuissante, insuffisante, face à tous ces besoins. J’avais mal, mal pour ces petits, mal pour ces femmes, ces gamines, ces jeunes, mal, très mal, et en même temps comme une colère montait de mes tripes devant tant d’injustice ! Et je pensais à mes sœurs en Europe, à la vie confortable, même si pas toujours facile ! J’avais toujours vécu en France jusqu’en 2001, et même si classée par notre service social : « pauvreté, précarité », moi-même, je n’avais jamais manqué de rien, et même avant ma conversion ! Mais donc, j’étais là, priant, quand soudain jaillit cette lumière dans mon esprit : « créer un mouvement de femmes de toutes les nations » pour venir en aide à tous ces « petits » de Jésus, et qui succombent ici sous le pesant fardeau de la misère.
plusieurs voyages missionnaires, je partis seule en Côte d’Ivoire en Juin 2001, avec le projet d’accomplir la vision de l’ouverture d’une maison de prière, d’accueil,de foi, d’amour et de miséricorde. Vivant par la foi, je fus dirigée miraculeusement par notre Jésus. Ce fut comme au passage de la mer rouge, « Il me fit passer à main forte et à bras étendu » ! En moins d’un mois, 2 voitures me furent données, des machines à laver, des gazinières, des vêtements, ordinateurs, etc. Et il fut pourvu à près de 3811euros pour payer le containeur, que j’avais réservé sans avoir eu le premier centime ! L’Association du « Lys des Vallées » fut aussi créée dans le Sud de la France. Notre Dieu est un Grand Dieu !
Esaïe explique que le jeûne auquel le Seigneur prend plaisir, « renvoie libres ceux qu’on écrase .. Partage ton pain avec celui qui a faim, et ramène à la maison les pauvres sans abri.» Se repentir, n’est pas seulement demander pardon, et cela est nécessaire, mais c’est pratiquer Sa justice en venant au secours de la veuve et de l’orphelin, etc. Chaque fois que la colère de Dieu venait sur Son peuple en Israël, c’est parce qu’il négligeait ces choses.
Quand j'interrogeais le Seigneur sur le sort de ces enfants qui meurent tués en sorcellerie, je compris qu'Il préférait dans Son amour les reprendre car du fait des circonstances difficiles de leur vie, ils sont souvent sans défense devant les attaques impitoyables du malin ! -
